UN BLOG D'HOMMES
RENDEZ-VOUS SUR MON AUTRE BLOG:
(SEE MY
OTHER BLOG:)
http://hot-males.fr.erog.fr
(plus de 3700 photos d'hommes toutes différentes !)
(more than 3700 pictures of men and at each time different !)
Mon "COUP DE SENS" photo
!
(autres images "coup de sens" dans "C'EST
BEAU NON ?" )
Impériale cette queue bien éclairée,
débordante d'envie, ruisselante de mouille,
lascive sur une cuisse fraternelle !
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Ce titre provocateur peut choquer, surprendre... Je l'imposerais s'il le fallait néanmoins.
Lisez si vous le souhaitez et vous comprendrez sans doute.
1988.
J'étais en couple avec Agnès depuis 2 ans... Nous habitions ensemble dans un
appartement sous les toits qui renvoyait les échos d'un couple d'amants amoureux. Tout y ressentait le
bien-être... on avait tout refait à nos goûts, acheté meubles à crédit et accessoires de vie, "baptisé" toutes les pièces une à une... on y était heureux.
Agnès, coiffeuse de talent et reconnue par sa clientèle, rêvait d'ouvrir son salon, encouragée par mes élans enthousiastes... Moi certain d'avoir trouvé la femme de ma vie, celle qui
embellirait mes heures, qui calmerait mes angoisses, qui agrémenterait mon quotidien de ses étonnements naïfs, de sa soif de partager mes passions, d'apprendre en ma compagnie...
Nous avions des projets. Je lui avait fait connaître d'autres horizons, tant sentimentaux que géographiques. Elle avait adoré la "Grote Markt" de Bruges, ses canaux romantiques et la peinture
flamande qu'elle appréciait à travers mes yeux.
Les week-end se passaient dans nos familles pour lesquelles nous partagions nos journées. Coutume, respect, fraternité.
Bien sûr l'idée d'un enfant nous est venue puisque nous nous entendions ! Bien que terrorisé j'avais accepté l'idée même de broyer mes habitudes. Nous avions tant et si bien fait que le test fut
positif et l'avions gardé en souvenir après qu'Agnès soit venue me chercher à la sortie du bureau en compagnie de ma mère qui resplendissait de joie...
Une fois raccompagnée ma mère, nous sommes allés annoncer la bonne nouvelle à Raymonde... ma belle-mère...
Son accueil, s'il ne fut pas polaire, fut immédiatement glaçant servi par un "c'est vraiment le moment ?" et autres propos froids restés historiques pour moi.
J'eus beau argumenter de mon mieux notre choix, la riposte était sévère. De mon côté, je restais étonnamment seul dans ce travail de fond. Je ne voulais pas en débattre plus avec Agnès en
présence de sa mère mais son attitude fermée me figait le sang. De retour à la maison, je sentais un réel malaise que quelques sourires avaient bien du mal à masquer.
Les questions que je lui posaisse heurtaient à un mur de "pseudo bonnes raisons" dont celle qui me restée gravée était
qu'elle devait en effet peut-être assurer son futur salon avant de s'empêtrer (terme de sa mère) dans un pouponnage prématuré.
Nous avions presque 30 ans.
Les week-end suivants étaient sympathiques en famille et le temps
passait... dans mon dos...
...
Un mardi soir, je vois Agnès franchir la porte de la maison...
Une aura perverse l'entourait.
La discussion ne se fit pas attendre en raison des larmes qu'elle n'a pas su retenir.
Devant son anxiété je lui propose de prendre un bain et de se détendre... ce qu'elle accepte et fait.
Puis là TOUT S'EST EFFONDRE...
Agnès entra progressivement dans une crise de nerfs atroce que j'ai eu du mal à contrôler.
Elle avoua qu'elle subissait depuis des semaines la pression de sa mère pour... qu'elle avorte.
Le ciel m'est tombé sur la tête...
Elle ne vivait plus, tiraillée par son envie de vivre notre couple à 100% et celle de ne pas déplaire à sa mère voire la décevoir... J'étais abasourdi.
Une sensation étrange m'envahit. Celle d'exploser de colère et d'indignation. Mais je choisis de rester le plus calme possible et de trouver un compromis.
Ensemble nous avons décidé qu'Agnès irait 1 semaine chez sa soeur (couple moderne et intelligent) pour faire le point, s'apaiser et tenter de voir les choses sainement.
Elle partit en effet. Mais j'ai su que sa mère venait l'influencer chez Bernadette en dehors de ma présence morale...
Là j'ai bondi, m'étant Agnès face à ses responsabilités d'adulte, autonome et réfléchie.
2 jours après, un appel téléphonique d'Agnès... elle allait avorter...
...
Ma stupeur passée, j'ai pris mes affaires et ai quitté l'appartement.
La séparation se fit sans trop de heurts, mon esprit étant trop rempli de mépris.
Quelques temps plus tard, l'enfant avait disparu... juste avant la date limite autorisée par la loi...
C'était un garçon...
...
...
Quelques années plus tard Bernadette et son mari perdirent leur enfant très cruellement.
Je suis allé aux obseques sincèrement peiné, caché derrière un pilier de l'église.
Et là j'ai vu...
Agnès effondrée de chagrin. Sa mère soutenue par des amis...
A ce jour encore je revois la scène et je ressens cette même force de rage, de mépris confondus...
Je me souviens m'être dit en les voyant : "je suis
vengé... rappelez vous...".
...
Mon fils
aurait 20 ans cette année...
La vie en a décidé autrement...
Ce soir je ressens un vide et un besoin d'en parler.
Cette même vie m'a appris à ne pas vivre sur le passé... Est-ce une bonne école ? J'en sais trop rien... je pense que oui.
Vous connaissez déjà Jacques, mon boss. Je vous l'ai un peu décrit dans un texte, il est sympa et bon entrepreneur.
Ce printemps nous accusons un retard dans le travail et pour y remédier (35 heures et congés obligent !) il a du faire appel à un service d'intérimaires pour palier au manque de bras.
Un gaillard s'est présenté, Anthony, un jeune homme de 23 ans, venu du chef-lieu de canton, que les études ne passionnent que très peu. Passionné de sport, il s'est vite révélé comme suffisamment
endurant à la tâche. Il faut préciser que sa carrure l'aide à s'y tenir.
Mes collègues ne l'ont
pas ménagé d'emblée ! Ni moi je dois avouer... Mais est-ce notre rôle et notre intérêt ?
Nous l'avons très vite mis dans le bain et dans l'atmosphère spéciale du travail de bûcheronnage... Tant au niveau des travaux physiques que de l'ambiance particulière qui règne
parmi un groupe d'hommes. Ceux qui sont dans de telles entreprises comprendront mon discours ! Le "bleu" a bien encaissé à la longue, ce qui nous a beaucoup plu sans bien sûr le lui
dire !
Il est assez vite rentré dans le sein du groupe au niveau des choses à effectuer. Le travail lui plaisait visiblement. Il a aussi vite compris que nos coups de gueule comme nos silences
ne sont pas significatifs de mépris... mais que, quand on bosse, c'est souvent dans l'expression comme dans le néant !
Bien évidemment les responsabilités lui étaient limitées et nous l'avons cantonné au début à des besognes ingrates mais nécessaires comme le ramassage de branches et empilage de déchets
forestiers. Puis il est allé rencontré Jacques en a parté pour se voir accorder quelques fonctions moins subalternes.
On lui a montré tout ce que bon nous a semblé à savoir pour les quelques semaines qu'il allait passer avec nous. Pour ma part je me suis revu à son âge, moi qui ai commencé un peu comme lui... et
ce jeunot m'a bien plu !
Je ne sais pas vraiment de quel groupe social il émanait mais j'ai été fortement surpris de quelques-unes de ses attitudes...
A vous de juger.
Certes, un jeune homme d'une 20aine d'années propulsé dans un groupe machiste comme notre corporation a de quoi être un peu déstabilisé...
Nos vannes douteuses, nos manières souvent grossières et notre vocabulaire peu fleuri peuvent heurter quelqu'un de la nouvelle génération, plus encline à la PlayStation qu'à la tronçonneuse
!!
Il est resté quelques temps dans son coin, nous observant je pense un peu comme des bêtes à part !
Moi même de mon côté j'observais l'individu !
Il n'avait pas le répondant à nos invectives ni la réplique aisée et immédiate nécessaire pour véritablement s'imposer.
Il ne devait pas vivre dans un milieu où les contacts masculins étaient réguliers.
Je ne me suis pas permis de le lui demander. On sent très vite lorsqu'un homme est entouré d'autres hommes et s'il se sent à l'aise parmi eux.
Non pas qu'il était décalé non... juste étonné !
J'avais déja remarqué son attitude lors des douches communes de fin de journées... ca devait, qui sait, être les premières fois qu'il en prenait en groupe.
Les premiers jours il restait dans un coin de la pièce à attendre que l'un de nous libère un pommeau... avant d'aller se mouiller.
2 jets d'eau pour 6 hommes, il est vrai c'est un peu limité !
Je vous évite les plaisanteries de nous tous face à cette attention, nous qui l'incitions à venir plus proche et même à partager la douche, mais il déclarait préférer attendre
sagement...
Ceci dit il nous regardait ! Et cela sans trop de gêne voire même avec une aisance et
une désinvolture qui m'ont laissé perplexe.
Le spectacle n'a pourtant rien de terrible, je vous le garantis !
Je me suis dit que ce jeune homme présentait quelques contradictions... : retenue dans ses attitudes et libertés dans le matage...
Pour en être plus certain, je me suis inventé un petit test anodin...
Vous savez à présent ma capacité à me montrer et je m'en suis servi !
Alors que nous étions à travailler en petits groupes, je me suis ouvertement éloigné tout en précisant que j'allais me soulager.
Choisissant un bon tronc je ne me suis que vaguement caché derrière pour
la forme mais tout en restant dans le champ de vision d'Anthony.
Les branchages et ma casquette US faisaient de sorte que je pouvais aisément dissimuler que j'observerai son attitude...
Et ça n'a pas manqué !
Il a copieusement regardé la scène tout en travaillant...
J'en étais sûr... ce garçon avait une âme de voyeur !
Décidément c'est un fait très répandu.
Au fil des semaines il s'est parfaitement intégré et a acquis une vraie stature parmi nous et même un beau début de répartie !
J'espère que cette période passée parmi nous lui a plu et l'a un peu aidé à se décoincer de son univers. Qu'il y a appris à se tenir virilement et à s'affirmer parmi les hordes de mecs qui
jalonneront son existence...
Je pense que oui...
Je n'en saurai jamais rien...
Vous connaissez mon amour de la langue française et mon émerveillement devant ses bouffonneries !!
Souvent, tout en bossant je m'amuse à y réfléchir… (voir quelques articles édités )
Encore une fois je vous laisse méditer sur une de ses aberrations qui font la richesse de notre patrimoine linguistique commun !
Le français sexiste ? NOOOON !!
Qui a pu dire une connerie de ce genre !!!???
Un gars, c'est un jeune homme…
Une garce, c'est une salope…
Un courtisan, c'est un proche du pouvoir en place…
Une courtisane, c'est une salope…
Un homme bon, c'est un saint…
Une femme bonne, c'est une salope…
Un homme sans moralité, c'est un politicien…
Une femme sans moralité, c'est une salope…
Un bon travailleur, c'est un excellent ouvrier…
Une bonne travailleuse, c'est une pute…
Un masseur, c'est un kiné…
Une masseuse, c'est une salope…
Un tenancier, c'est un patron de bar…
Une tenancière, c'est une salope…
Un coureur, c'est un sportif…
Une coureuse, c'est une salope…
Un homme public, c'est un homme connu…
Une femme publique, c'est une salope…
Un branleur, c'est un fainéant…
Une branleuse c'est une salope…
Un rouleur, c'est un cycliste…
Une roulure, c'est une salope…
Une homme aime la pipe, c'est un fumeur…
Une femme aime la pipe, c'est une salope…
Un professionnel, c'est un homme compétent dans son métier…
Une professionnelle, c'est une salope…
Un homme tape le trottoir, c'est un paveur…
Une femme tape le trottoir, c'est une pute…
Un entraîneur, c'est un responsable sportif…
Une entraîneuse, c'est une salope…
Un homme à femmes, c'est un séducteur…
Une femme à hommes, c'est une salope…
Un homme facile, c'est un homme agréable à vivre…
Une femme facile, c'est une salope…
Un péripatéticien, c'est un élève d'Aristote…
Une péripatéticienne, c'est une salope…
Allez-y comprendre quelque chose vous !!!
MON COURRIER !