Un ami, José, maçon portugais, m'avait il y a quelques temps, vaguement parlé d'une boîte libertine dans la banlieue proche de Nancy… Une boite réputée chaude dans le milieu de la Nuit...

Un soir de solitude où je n'avais rien de mieux à faire, j'y suis monté, pour boire un verre et tenter de trouver un divertissement digne de mes attentes.

Après quelques généreux verres transfusés dans l'estomac, à la fermeture des bars en semaine, je me suis rendu à ce fameux lieu de rendez-vous coquins… sans véritablement être persuadé de la réussite.

Un endroit classique par excellence: bar restreint, brute musclé au comptoir, lumières tamisées, musique dégoulinant sous les baffles, banquettes de Skaï, plantes vertes artificielles… la quintessence  même du cadre glauque entourant une mini piste de danse.

Je me suis installé au bar. Je m'étais pris une vodka, ça changerait un peu ! Je m'étonnais auprès du barman du peu de monde et lui dit être venu pour la première fois. Il me répondit "je sais, pis c'est la semaine…" qui me renvoya à ma paysannerie !!

Étaient assis quelques personnes, espacées de centaines de kilomètres (!!!) à majorité masculine bien sûr, de tous les âges, plutôt mûrs.

Parmi elles était un couple.

Une blonde à cheveux longs tellement blonde que c'en était tout sauf naturel, bien serrée dans son jean ultra moulant, bien faite, poitrine résolument ravageuse dans un caraco blanc, le tout perché sur des talons hauts…

Lui banal bien qu'assez grand, quarantaine bien dépassée, chemisette blanche, buvait avec elle du whisky qu'il tirait d'une bouteille…

Ce qui me sembla une éternité après mon arrivée, le couple se leva pour rejoindre la piste. Un slow langoureux accompagnait leurs pas de danse enlacés…

L'homme caressait la femme avec délicatesse, elle avait ses bras autour de sa tête.

Je descendis de mon tabouret pour m'affaler sur une banquette, regarder le spectacle.

Le couple s'embrassa. On voyait leur langue se mélanger dans la lumière qui les noyait. C'était déjà sympathique. Les rayons des spots placés au dessus d'eux soulignaient les formes avantageuses de la jeune femme, exacerbant la rondeur de sa poitrine et exagérant la cambrure de sa chute de rein.

Il lui passait généreusement une main sur sa croupe empoignant ses fesses et descendait vers son entrecuisse… De l'autre il la plaquait contre son torse en caressant son dos à travers le caraco…

Le baiser s'était terminé. Elle avait posé sa joue sur le poitrail de l'homme et lui explorait les épaules. La scène, bien que banale, revêtait un voile d'érotisme très chaud compte tenu de l'endroit très spécialisé.

Je m'étais plus profondément installé sur mon Skaï, espérant voir plus encore… et cette attente était divine… ne les connaissant pas… ne sachant où cela allait aller. Mon sang commençait à bouillir. Je regardais curieux l'attitude des autres clients : eux aussi avaient leur regard vissé sur le couple.

Ce couple… terriblement collé l'un à l'autre.

L'homme de détacha… Il retourna la femme et la re-plaqua contre lui, nous offrant  en pâture les seins de sa belle qui palpait voracement en nous regardant tandis qu'elle tenait sa tête d'un bras relevé et son autre main semblait le caresser plus bas.

Le slow durait et durait même si la musique avait changé. Leur danse les faisait tourner sur eux-mêmes et c'est ainsi que j'ai vu qu'elle lui malaxait le sexe de sa main opposée.

Il passa la main sous le caraco. Son bras remontant jusqu'à l'épaule de sa compagne nous dévoila un sein superbe, ferme et retroussé, téton dressé. Son autre main, d'un doigt en avant, caressait le sexe de la femme à travers son jean qu'elle encourageait de mouvements de bassin qui d'un même élan faisait frotter son cul contre la bite sans doute déjà dure du mâle.

Il n'était pas le seul à bander sans doute et pour ma part je sentais ma virilité se manifester.

Il enleva le caraco de sa femme qu'il jeta à le table proche, elle se laissa peloter quelques minutes avant de se retourner vers lui. Elle avait gardé la main rivée sur sa queue qu'elle excitait de va-et-vient lents et précis. Ils se roulèrent une pelle monstrueuses qui dura continua chaudement…

Puis elle ouvrit la chemise de l'homme, d'abord aux trois-quarts, lui caressant la poitrine des deux mains, fouillant sous sa chemise le moindre centimètre carré. Puis elle lui ôta effrontément laissant apparaître de beaux pectoraux. Sa bouche embrassait les poils de l'homme qu'elle se mit à lécher goulûment sous le regard fier du mâle divinisé. Il accentua son pelotage et devint plus entreprenant encore, la masturbant en passant fortement sa main sur le jean…

Elle descendit la langue pointue le long de son torse puis se mit à croupie devant lui, le caressant des deux mains, l'une sur le ventre, l'autre sur le sexe longeant ostensiblement la forme de sa bite.

Ils ne dansaient plus.

Je bandais comme un âne et regardai mes voisins. Il y avait un homme qui se branlait dans son pantalon.

Je me suis autorisé à me caresser de même. Le couple devait aimer nous voir ainsi réagir.

L'homme me regarda.

Sa femme le branlait.

Elle frottait sa tête sur son engin marquant bien de son front la bosse qu'il lui présentait…

Elle ouvrit le pantalon et sortit une queue terriblement dressée, décalottée et luisante de mouille. Elle l'empoignât et la secoua lentement, sûrement, sensuellement. Elle passa sa langue sur le gland avant d'enfourner la bite dans sa bouche. Lui caressait ses cheveux et lui donnait quelques discrets coups de buttoirs.

De mon côté j'avais sorti mon sexe pour faciliter ma branle… Me savoir regardé par mes voisins et l'homme, moi regardant un inconnu se faire pomper en live m'excitait grandiosement.

L'homme éjacula après quelques bonnes minutes dans la bouche de sa compagne qui se releva et lui roula une pelle aromatisée.

Quant à nous nous étions satisfaits. Moi sûr !!

J'avais à mon tour déversé mon foutre dans un mouchoir comme un collégien…

Je terminai mon verre.

Le couple retourna s'asseoir. Un client alla les rejoindre… Je n'ai pas osé les rejoindre. Je le regrette.