Jacques mon patron et ami (les fidèles lecteurs savent que mon boss s'appelle Jacques et que nous sommes très intimes !) (lire "chaleurs d'hiver") m'avait annoncé l'embauche temporaire d'un homme pour terminer un chablis dans lequel j'avais pris du retard à cause de la météo très capricieuse. Il voulait que ce travail soit fini assez vite pour commencer un autre et mes 5 autres collègues étaient soit en vacances soit déjà très occupés.

Jacques me demanda donc d'aller chercher cet homme très tôt à son domicile sur la route entre l'entreprise et le lieu de bucheronnage.

Le lendemain à 5 heures, j'ai klaxonné devant chez lui et quelques minutes plus tard j'ai vu sortir un gaillard encore embrumé de sommeil… L'heure devait être trop matinale pour lui mais nécessaire en raison des températures caniculaires des journées de ce juillet !

Après les salutations d'usage nous sommes partis vers les hauts pour nous attaquer à l'empilage des stères…

Je savais l'homme taillé pour le job car Jacques sait choisir ses employés, mais j'étais heureux de voir une telle aide venir à la mienne !! Il semblait en effet rudement costaud donc résistant à la fatigue !! Bien grand mais juste un peu plus petit q ue moi, à la poignée de main franche comme son regard, il était de bons augures !

Ceci dit à l'heure où je l'avais embarqué, il était loin d'être opérationnel !! Emmitouflé dans une parka épaisse, cache-nez, il terminait sa nuit sur le siège de la camionnette !! La masse musculaire de ses cuisses laissait envisager une force générale qui me rassura !!

Trois quarts d'heure de route plus tard, nous empreintions les chemins chaotiques des forêts vosgiennes ce qui ne manqua pas de le réveiller et de le faire grommeler !

Je me mis à me moquer de lui puis me suis présenté à lui. Il s'appelait Hadrien, avec un H comme il le soulignait lors du remplissage de sa fiche et je lui ai arraché un premier sourire grâce à ma vanne : "un H pour un bûcheron, ça s'impose !!" Il avait 26 ans, chômeur, marié, 1 enfant !

Un café bu et nous voilà à l'œuvre ! Le soleil déjà levé n'était pas encore bien chaud ce qui était temporairement bien plus agréable pour nous. Les stères nous attendaient et nous bossions à peu de distance.

Le rude gaillard était énergique. Les bûches semblaient ne pas trop peser et sa façon de les jeter me plaisait beaucoup. Peu loquace, il ne répondait que peu à mes dialogues… Je lui disais qu'il risquait de fatiguer au rythme qu'il allait et me répondait "T'inquiète !! Ca me réchauffe…"

Dans la matinée, nous nous sommes accordé plusieurs pauses dont la première où nous avons pu parler, lui étant sorti de son engourdissement d'esprit !! Il était sympathique et son visage rayonnait de virilité. Un large sourire illuminait sa gueule d'homme dans sa barbe noire et fournie. Nous avons blagué et il me plaisait bien, même si je préfère travailler seul.

Il avait enlevé sa parka et son pull. Le T-shirt, un bon XL à l'effigie du Che (ce qui me plu beaucoup !) avait bien du mérite à contenir un thorax puissant. Ses pectoraux étaient contenus par le tissu et soulignés par la figure déformée de Guevara !! Quant à ses bras, ils étaient gonflés par l'effort fourni et les biceps serrés dans les manches courtes.

Vraiment un solide gaillard !

J'étais heureux de tra vailler avec lui. Il était plaisant, tant à l'œuvre qu'à regarder !

Je le regardais souvent exécuter sa tâche. Il ne faiblissait pas le bougre ! Je voyais ses muscles rouler et se payait même le luxe à présent de siffloter !! Le soleil commençait à cogner. Voyant que je m'étais mis torse nu, il ôta ce t-shirt trop étroit pour sa carrure et je vis alors le corps d'un homme dans sa pleine puissance virile.

Un poitrail orgueilleux et bombé, magnifiquement dessiné comme celui d'un catcheur, que le soleil sculptait plus encore, recouvert d'une forêt de poils naturellement foncés que la transpiration noircissait encore ! Il s'essuya vigoureusement la poitrine de sa main, étalant sa sueur et couchant ainsi ses poils sur sa peau mate. Le spectacle était digne d'un film péplum et lui sorti directement d'une arène ! Il avait la force animale et l'aura du gladiateur.

Je me suis permis de lui demander s'il se rasait le cou car rien ne sortait de sous son maillot lorsqu'il le portait. Il me répondit que sa pilosité le complexait fortement et ainsi il en cachait un peu !! Je me suis moqué de lui à nouveau lui signifiant qu'il portait très bien sa masculinité. Il me confia que sa femme n'aimait pas trop ça et que ses amis le traitaient souvent de gorille !!

J'aurais aimé être comme lui à son âge, lui qui, visiblement modeste, inconscient de son charisme, devait séduire si facilement les jeunes femmes…

Il avait un dos impressionnant ! Très peu recouvert de ses poils disgracieux, il exposait une musculature étonnante. Taillé en V à la perfection, il n'avait pas encore les petits bourrelets qui nous guettent tous !! Bien heureuse jeunesse !

La journée s'est passée comme à son image : efficace et constructive.

Une fois le boulot terminé nous sommes repartis à l'entreprise. Lui pour percevoir son salaire de la journée (non déclarée !), moi pour ramener la camionnette. Nous avions pris notre douche. J'ai vu cet homme nu. Très beau spectacle !

Un corps comme je vous l'ai décrit mais que j'ai complété alors ! Sa masse était uniformément et noblement proportionnée. De bonnes cuisses musclées et joliment velues, un sexe circoncis noyé dans une toison noire et dense.

La mousse contrastait ! L'eau ruisselait sur ses muscles et la vue était véritablement un régal…

Cet homme était la réincarnation des dieux grecs antiques, un symbole de la virilité, un chant à la masculinité !

Je le félicitais sincèrement pour son endurance et pour le travail fourni en présence de Jacques, qui le complimenta à son tour.

Il est venu travailler avec moi encore 2 jours. Il ne m'a pas déçu. Nous avons souvent des intérimaires dans notre travail pour effectuer des besognes sans risques mais fatigantes. Peu reviennent ! Lui a assumé durant ces trois jours. C'est assez rare pour le souligner !