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L'atmosphère était lourde et trop pesante depuis le début de l'après midi en cette partie de  forêt vosgienne pourtant si docile aux travailleurs. Je bossais dans un chablis seul et j'en avais assez… La chaleur humide était pénible et je n'avais de cesse que de terminer cette besogne ingrate mais pourtant rémunératrice.

Le ciel se faisait menaçant à présent, les lourds nuages n'annonçaient rien de bien enthousiasmant mais je ne voulais fuir devant cet orage imminent sans doute innocent.

Pour être plus à l'aise, j'avais ôté ma chemise depuis longtemps et je suais à grosses gouttes à chaque mouvement, au milieu des arbres qui eux entretenaient mon mal-être passager.

Au loin les éclairs se faisaient remarquer bruyamment au grand dam des animaux qui se planquaient muets et plus lucides que moi !!

De menaçant, le ciel est subitement passé à la colère… Bien évidemment les gouttes ne se sont plus fait attendre et je me suis retrouvé comme un imbécile à chercher un abri pour ne pas subir les sarcasmes de l'eau ce que je n'aime pas tout !!!

A 20 mètres de là, une excavation de roche me permit de m'abriter. En ramassant mes outils et mon barda sous la flotte sévère, j'avais eu le temps de me tremper et je m'en voulais d'être aussi stupide. Me voilà donc coincé sous la roche, trop loin de la camionnette… à attendre la fin d'un épisode de cet été chaotique.

L'orage a toujours eu sur moi un effet particulier. Ca me fascine et m'électrise !

La forêt amplifie les sons et la pluie libère les senteurs. A patienter sagement je m'enivrais de la splendeur de la nature.

J'avais le torse dégoulinant tant de sueur que d'eau. Je passais mes mains pour m'essuyer, ma chemise étant plus trempée encore.  

Comment passer le temps…

Le contact de mes mains chaudes sur mon thorax frais me plaisait bien et cette série de caresses me donna une idée…

Mes gestes se firent volontairement plus lascifs. J'aime me caresser. Sentir sous ma paume le relief de mes muscles éveille souvent mes sens et me conduit à fantasmer.

Je descendis l'autre main sous le ceinturon de mon pantalon qui, trop serré, m'empêchait de toucher mon sexe. Déjà je le savais réagir sous le tissu et il n'avait d'envie que de se faire cajoler.

Je n'allais certainement pas me priver, seul dans ces bois, libre comme Robinson, disponible et n'ayant d'autre chose à m'occuper que de moi en patientant…

Bien assis, dos calé sur mon sac, j'ai donc ouvert ma ceinture et dégrafé mes boutons de pantalon de travail. Ma main saisit très vite mon zob que je palpais à grosse paume. Grâce à mes larges mains je peux aisément empoigner ma queue, mes couilles et sentir leur chaleur. J'aime cette sensation de tenir mon attirail et le secouer docilement.

La bonne violence d'une branle virile viendrait plus tard !!

Pour l'heure je me contente de m'effleurer les poils d'une main, me malaxer de l'autre les deux boules que je saisis toujours pleinement. Je les fais rouler dans le creux de ma main et déjà je sens que mon manche cherche à se séparer de ses amies… Il sort de ma paume alors je vois le prépuce se rétracter sous la pression, libérant mon gland encore un peu sec mais pourtant gonflant…

La pluie continue à tomber autour de moi et je bénis le ciel de me donner ce temps libre inespéré… Vivre le loisir de s'adonner à son plaisir de façon si inattendue !

Les hommes comprendront cette sensation que l'on éprouve quand le sexe se transforme peu à peu en bite pour finir en braquemard… Cette impression de monter en puissance, cette merveilleuse métamorphose sans cesse renouvelée et toujours ensorcelante… Passer du flasque au rigide, du quasi insensible à la volupté de mâle.

Dès lors je lâche mes couilles et tout en retournant à me caresser les pectoraux, je saisis mon membre qui aussitôt se raidit à merveille.

Je baisse complètement mon pantalon sur mes rangers et écarte bien mes cuisses laissant poser mes burnes sur le haut de mon cul. La fraîcheur de la mousse est sensuelle et je m'étends un peu, juste un peu…

Aaaah cette joie de sentir l'objet gonfler dans sa main, se dresser et résister à vos mouvements !

Mesdames, si Dieu vous a donné la beauté même, Il nous a comblés par notre capacité d'érection.

Alors plus rien ou presque ne compte, n'existe. La pluie a disparu, le temps s'arrête, l'orage est aphone.

La pensée du mâle vagabonde…

Alternant les yeux clos, l'esprit propice à l'imagination fertile de ces moments, à une vision égoïste de mon pieu érigé et fier, je m'observe et le scrute dans sa splendeur…

Il est là orgueilleux et désormais luisant de mouille, se laissant chapeauter par le prépuce puis rapidement s'exposer au jour, reflétant la lumière blafarde, dans une retraite sauvage et autoritaire de ma main.

Violacé sous la pression manuelle, serré très fermement, il arbore une raideur qui m'étonnera toujours. Le méat, s'entrouvrant comme la gueule d'un poisson hors de l'eau, appelle à la clémence que pour rien au monde je lui accorderais !! Se branler est trop intense pour plier à la divine souffrance des gestes vigoureux.

Ma raison s'envole…

Des images traversent mon imaginaire, des souvenirs reviennent à ma mémoire qui accentuent encore, s'il se pouvait, mon désir de jouir… Je revois des fessiers accueillants, des bouches avides, j'entends des sons obscènes, des paroles excitantes…  J'en surmultiplie mes saccades et martyrise mon noble manche qui jubile de plaisir. Ah comme j'aimerais à cet instant honorer une femme, sentir sa moiteur, la pourfendre de mes assauts, la porter aux nues, l'emplir de plaisir et de mon foutre…

D'autres idées me viennent se bousculent et m''obsèdent…

Ohhh si quelqu'un pouvait voir ma pignole, contempler mon indécence, fixer mon corps…

Qu'il serait bon de se laisser dévorer le dard, gober les burnes, sucer et lécher mes poils…

Je râle comme une bête, librement dans cette forêt solitaire autant que l'est mon jeu, totalement concentré sur mon orgasme bientôt imminent mais que je retiens encore, que je retiens de mon mieux…

Je tire une langue inconvenante, simule une pelle démoniaque, renverse ma tête à chaque poussée de satisfaction, je profère des mots orduriers...

Je lâche cependant de temps à autre mon totem pour calmer son ardeur… pour mieux reprendre ensuite et me secouer plus vaillamment encore…

L'aube des premiers spasmes apparaissent. Je suis très excité, l'éruption se fera certainement bientôt.

Conscient que je ne suis qu'un homme, j'essaie de me contrôler.

Hélas, la connaissance de ce qu'est ce plaisir qui va m'envahir décuple mon excitation… Mon bas ventre se tord, mon corps se livre à ces soubresauts qu'il aime tant et qu'il ne contrôle plus. Tous ces signes enchanteurs qui devancent un orgasme majeur…

Ma queue se contracte, devient plus dure encore et les veines saillissent…

La lave incandescente de mon corps frémit…  

Se retenir, se retenir encore et toujours plus…

Aller jusqu'à l'incontrôlable, l'insupportable, le grandiose…

Sentir monter…

Vouloir lutter et désirer capituler…

L'intensité ressentie fait se crisper tous mes muscles. Je regarde avec passion ma bite vivre ses derniers instants de gloire. Elle va donner le meilleur d'elle-même et m'anéantir un moment… Je l'aime, l'admire, la vénère, l'encourage…

Le plaisir est si grand qu'il se transforme presque en douleur… divine souffrance !

Je ne tiens plus, je n'en peux plus…

J'essaie encore...

Inutile…

Je bloque ma queue à sa base et libère mon gland entier.

Un grand râle de soulagement accompagne les jets qui se répandent sur le bas torse ou atterrissent sur mes poils de cuisses… Les secousses le long de ma queue font m'asperger au hasard… Les derniers flots de jus, plus épais, coulent plus calmes et viennent souiller mes doigts dont la main continue à branler vicieusement. Ne rien perdre d'un tel moment…

Extenué je relâche tout, muscles, souffle, esprit tout est apaisé…

Un immense bien-être m'envahit…

Je suis bien…

Une éternité heureuse après, je reviens sur Terre…. La pluie tombe toujours, l'orage se calmera… lui aussi !

Ce texte est le récit véridique de ce que j'ai vécu hier après midi, 9 août. Je tenais à te communiquer ce bonheur et peut-être te faire revivre des moments que tu auras sans doute connus un jour. Qu'il est donc fort d'être un homme !

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