CENTAURE le bûcheron en rut !

Elle était là , nue, détendue,  allongée sur ce lit abandonnée à ses sens que nous avions exacerbés depuis un long moment déjà. 

Elle était parmi les plus jolies qui étaient venues froisser mes draps. Non pas qu'elle soit des plus belles… mais sûrement des plus rayonnantes.

Ce soleil nocturne irradiait son être par cet abandon, cette aura dont il émane le bien-être amoureux.

Un tout petit rien qui fait TOUT, une myriade de poussières de secondes qui imprègnent ton cœur et te marque à jamais.

Pourtant ce cadeau ne m'a été offert qu'après une toute simple soirée à deux.

Pas de tziganes, pas d'étoiles filantes.

Juste des paroles écoutées, des yeux regardés, des attitudes dévoilées…

Elle m'avait confié pudiquement être bien avec moi, moi qui ai tellement peur de ce genre de propos… elle, Agnès, momentanément libérée de sa mère oppressante...

L'amour offert en récompense d'une plénitude... Quel honneur….

Puis s'en sont venus les instants qu'on oubliera jamais mais que l'on croit banals en les accomplissant. Ceux là même qui d'un moment de désir se distilleront en monuments de plaisir.

Elle n'avait pas l'expérience qui fait délirer, non ! Elle m'a donné bien plus.

Sa retenue du début, au demeurant touchante, avait largement tenté d'agacer mes attentes.

En réaction une hardiesse certaine de ma part n'avait pas manqué de heurter sa pudeur…

Ne pas s'en offusquer…

Elle avait pourtant fait de son mieux. Sûre de ce talent appris sur des banquettes arrières… et c'était parfait puisque câliné dans la quiétude et l'envie de donner.

Je la vois aujourd'hui encore cette image, malgré les années.

Ce corps souriant, les yeux clos, une main sur le front…

 J'étais là à genoux chevauchant une de ses jambes, là la regardant sans mot dire… Alors mes lèvres ont embrassé son bas ventre.

Sa respiration vibra soudain…

Ma langue chemina puis effleura sa toison… forêt qu'elle m'interdit étrangement d'un hic du bassin...

Ma main se posa calmement sur sa hanche… enfin mes lèvres finirent par rencontrer les siennes…

Douceur, embruns, moiteur...   envoûté par mon ivresse je ne devinais que les balancements de son visage sur l'oreiller et orchestrais mon ardeur au rythme de ses soupirs.

C'est alors que vint ce "ooooh c'est doooouuux !!!" qui m'a ému à jamais.

Aucun homme donc ne lui avait offert cet hommage ?

Aucun n'avait donc pensé, jugé ou su lui apporter l'essence même de la vénération à la femme… ?

J'ai maudit au fond de moi ces idiots égoïstes.

Mais je les ai aussi remerciés car j'espérais alors entrer à jamais dans la vie d'Agnès par ces moments de pur délice dont on oublie pas les regards ni la musique des soupirs.

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Dim 4 nov 2007 4 commentaires
joli texte
6269 - le 04/11/2007 à 19h10
Ce texte est très émouvant. On y sent toute l'émotion entre vous deux.
Je retrouve le Centaure artistique avec grand plaisir.
bisoux
Choupa
choupa&choup - le 04/11/2007 à 21h05
Merci !!! ca me touche ! Et heureux aussi d'oser penser que tu ne me consideres pas QUE comme un pornographe !!!
Plein de baisers et de tapes amicales a Choup !
CENTAURE

Coucou.....
Superbe ce blog,avec des photos magnifiques...!!!


Juste pour vous signalez que j'ai mis 6 nouvelles vidéos sur mon blog aujourd'hui....
Et il y à du lourd...LOL
à bientôt...j'espère....
                           "


Bisous
                                            **SEXYLO 44**

http://sexylover0644.over-blog.com/ "
SEXYLO 44 - le 05/11/2007 à 18h49
Moi aussi j'aime revenir sur ton blog. J'ai aimé te lire car c'est un moment tellement érotique raconté ainsi. Quand cette façon de faire l'amour amène tellement plus d'émotions que de simples activités physiques (lol). J'aime te référence aux moments qu'on croit banals sur l'instant mais qui restent gravés dans la mémoire.
Baisers
Armandie
armandie - le 06/11/2007 à 23h05