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Il arrive à chacun un jour ou l'autre de vivre dans nos moments intimes des instants qui sortent de l'ordinaire et qui se révèlent être de bons souvenirs après avoir été un léger instant déstabilisant.

Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé cette semaine avec la jeune femme qui a pris les photos de l'article "extraits extra" que j'ai publié.

Nous avions terminé notre séance de photos sur moi, et comme je vous l'ai dit, c'était pour elle la première fois qu'elle prenait en photos un homme nu. Cela lui a beaucoup plu, troublée même selon ses dires, car c'est une approche de l'érotisme à laquelle elle n'est pas habituée. Il m'a fallu la mettre en confiance et la guider dans le petit dépassement de soi que cela nécessite.

Après là séance donc nous sommes passés à des actes bien plus classiques entre un homme et une femme que je vous laisse deviner. Je dois avouer que pendant ces ébats je me suis servi de mon APN (Appareil Photo Numérique pour les retardataires !) mais je n'ai pas diffusé les clichés à sa demande.

Je lui ai administré longuement ce que nous aimons tous les deux de façon irrépressible, ce qui pour moi est un passage délectable et primordial dans la recherche du plaisir, ce que l'on qualifie en moi de parfaitement réussi, j'entends le cunnilingus…

J'adore amener lentement la femme qui est sous ma coupe sur ce sinueux chemin qui la projette vers les sommets de ses frissons et qui peut la laisser s'envoler à des orgasmes successifs. La sentir s'abandonner au travail minutieux de ma langue dans ses entrailles intimes, sentir l'odeur de cet antre délicieux, le nez plongé dans sa forêt si bien entretenue, mon regard fixé sur son corps qui communique sans pudeur son excitation d'abord contrôlée puis insensiblement décuplée. J'aime en particulier quand elle tord son corps en cambrant ses reins selon les audaces de ma bouche… Ses seins alors mis en avant comme des trophées qu'elle remettrait à son bienfaiteur… Ses cuisses qu'elle écarte de plus en plus et qu'elle relève pour offrir le plus possible à l'homme qui la dévore ce sexe mouillé de salive et de cyprine mélangées au parfum délectable…

  
Ah ce spectacle de celle que vous domptez, qui s'abandonne à vos envies, tant pour se satisfaire que pour vous récompenser et vous inciter à aller plus loin encore… Quand la voix se fait plus rauque, quand la respiration se fait plus haletante, quand les mains trahissent une volonté d'être littéralement bouffée… Alors le plaisir est vraiment partagé. Un homme qui vit cela est un homme heureux à cette minute et sait qu'il est le roi du monde pour quelques instants hélas si fugaces.

Augmenter l'exaltation des sens par la musique de votre bouche contre ce sexe humide et torride… Alimenter la frénésie par des sons d'enthousiasme et d'admiration auxquels elle répond comme une médaille qu'elle accrocherait à votre poitrine…

Lécher, sucer, mordiller le clitoris, pincer délicatement les lèvres que vous ouvrez quand elle ne le fait pas elle-même, enfoncer goulument votre langue pointue ou étaler cette même langue sur l'intégralité de son sexe, voyager plus bas et avoisiner le plus personnel de son être, titiller l'interdit et lui demander l'autorisation d'envahir cet espace réservé que vous donnera ou vous interdira selon ses volontés… Ressentir la joie d'une main posée sur sa nuque qui vous encourage à toutes les libertés…

Être totalement celui qui se veut le vecteur, l'instrument de son plaisir… S'avouer comme tel tant par envie que par plaisir, victorieux de sa peine et fier de ce partage…

Alors le corps parfois ne se contrôle plus. Elle s'était entièrement offerte. Ses mots étaient devenus plus forts, plus grossiers ce qui amplifiait mon plaisir. Des propos orduriers imageaient ses volontés que je suivais à la lettre…

Soudain je sentis sur ma langue un parfum salé et une saveur imprévue pimenta mes papilles… Un ruissellement plus chaud encore inondait ma barbe… Elle venait de lâcher quelques généreuses goutes de pisse…

Elle ne s'en rendit pas compte immédiatement et percevant mon "hummm !" réjoui, s'excusa sommairement mais sincèrement de cette déconvenue à laquelle elle n'avait rien pu faire… Elle avait pour cela subitement cessé la douce mélodie de son plaisir et avait dirigé vers mon visage des yeux remplis de confusion. Je ne m'étais pas arrêté pour autant et, plus excité encore, le regard rivé au sien, je continuais à lui dévorer la chatte avec fièvre…

J'entendis sa tête retomber lourdement sur l'oreiller en proférant des insultes mineures que j'aime tellement subir, tout comme ses encouragements qu'elle avait piqués de trivialité… J'ai enfoncé bien évidemment plus loin encore ma langue, intensifié les sons de ma déglutition ce qu'elle apprécia en me qualifiant de "salaud" et de "vas-y alors !"…

Je n'ai pas osé après nos ébats revenir sur le fait. J'attendais avec une certaine impatience qu'elle aborde le sujet. Elle le fit, timidement après quelques cigarettes et nous en avons bien ri, moi bien plus qu'elle il est vrai mais devant l'aisance que je témoignais, cette fracture dans l'acheminement de son orgasme s'est transformée en souvenir cuisant pour elle…

Au téléphone nous en avons reparlé. Elle m'avoua que l'embarras qu'elle avait ressenti l'avait intensément excitée et la troublait encore profondément, qu'il était source à présent de quelques fantasmes et la cause certaine des orgasmes vécus alors et depuis…