J'ai pas mal trainé ma bosse dans des lieux interdits aux moins de 18 ans. J'ai pas mal fréquenté de personnes de tous genres. J'ai pas mal gaspillé énergie et argent à la recherche de sensations diverses. Cependant il me reste encore bien des expériences à découvrir. Comme beaucoup d'entre nous...
J'ai découvert grâce à Internet les dialogues TRES LIBERES parce que virtuels. J'en ai dérivé aux  joies de la branle virtuelle...
Bien des hommes que j'ai été amené à rencontrer en tant que copains ou rencontres libertines, m'ont vanté les joies de la fellation... Non pas la classique, celle dont on ne se lassera jamais, je veux dire celle offerte par une femme... Non... mais celle pratiquée par un homme sur son propre corps.
Celle là je ne connais pas encore ! eh non !! 
Certes ce n'est pas la plus habituelle pour nous. Et pourtant tant d'autres mecs m'ont devancé sur ce coup !
Ce ne sont pas les occasions qui m'ont manquées. Oh pas des centaines non plus mais quelques unes. Je suis passé à côté, par manque de véritable envie confortée par une peur d'un acte homosexuel qui me semblait trop énorme.
A présent, puisque notre société "évolue", je m'aperçois, je me rends compte que je me suis privé d'un moment assez fort. C'est un plaisir comme un autre et qui plus est  ne revêt pas en réalité ce caractère gay puisque j'en serais le récipiendaire et non pas le donnateur !
A bien y réflechir c'est assez banal ! Tant dans l'acte que dans la démarche sexuelle. 
Qu'est ce que ce faire pomper ? une recherche de plaisir, une "fantaisie". 
Comme me l'ont confié des amis intimes ayant vécu la chose, se faire piper par un homme apporte des plaisirs qu'une femme a quelques difficultés à donner. Et pour cause ! Elles ne ressentent pas les mêmes choses que nous et ne sauraient pas forcément deviner au bon moment le point de détail qui fait d'un excellent plat, un mêt gastronomique... 
Peut-être ! Il est vrai qu'il est arrivé à tout homme de vivre des turluttes ratées ! 
Il s'avèrerait qu'avec un homme, on est face à un véritable défferlement de voracité. 
TIENS !! Tentant...
Enfoncer sa bite aussi profond qu'on le souhaite sans avoir la retenue galante, exacerber le côté macho qui se multiplie tant dans cette douce perversité... Je veux bien l'imaginer.
A 48 ans je n'ai pas vécu cela. Il n'est pas trop tard. 
Mais quel dommage de se rendre dans des lieux sordides, prédestinés ou clandestins, pour une simple partie de plaisirs. 
La démarche n'est pas facile ! Et je ne suis pas vraiment sûr de vouloir m'y adonner. 
Je préfère attendre la minute M, l'instant T qui m'offrira cette joie... ou cette déception... QUI SAIT