Cette photographie, belle comme une toile de la Renaissance en raison de la qualité de sa chromie, est pour moi terriblement bandante et ceci à nombres titres... 
  Pour commencer, le corps de la femme, bien virilement serré par l'amant, la peau du dos en atteste l'ardeur...  son bras gauche enlaçant certainement le partenaire s'oppose au droit qui semble comme vouloir résister... si faiblement...
Ce corps féminin, beau comme un violoncelle est caressé par ce bras comme un archet sur les cordes... La fente de sa croupe est fascinante. La blancheur marquée dégage une certaine pudeur. Cette femme consentante couchée sur un homme se tourne insensiblement vers un autre...
  Quand à l'homme son sexe est très inhabituel dans ce type de recherche. Droit à sa base burnée comme en belle érection il finit courbé comme au repos... Est-ce avant l'amour ou après la jouissance ? subtil mystère ! Le tout mêlé à une pilosité soutenue qui contraste avec la pureté de la peau de femme.
Enfin et c'est pas un point des moins forts, la présence très proche de l'autre homme qui laisse suggérer des moments raffinés...

Le cinéma mondial et la culture internationale 
ont offert des moments érotiques
 si intenses pour moi qu'ils ont gravé ma mémoire...
La tienne aussi peut-être ! 

Romy Schneider soulevant la voilette de son bibi pour tremper ses lèvres dans une coupe, 
face à un Philippe Noiret médusé...
(LE VIEUX FUSIL)

Le cran mêlé à la féminité de Simone Signoret...
(LES DIABOLIQUES)

Quand la vieille femme désire discrètement le prêtre se séchant nu sous un auvent...
(LES OISEAUX SE CACHENT POUR MOURIR)


La scène d'amour fatale et finale entre Gérard Depardieu et Fanny Ardant...
(LA FEMME D'A COTE)

Bardot entourée de colombes dans un décor médiéval...
(photo à ce jour introuvable sur le Net !)
(COLLINOT TROUSSE-CHEMISE)


Le regard humilié et dérangeant de Romy Schneider (actrice X occasionnelle) que l'on a envie de protéger face à un journaliste...
(L'IMPORTANT C'EST D'AIMER)

La plastique hors paire d'Isabelle Adjani...
(L'ETE MEURTRIER)

Quand Brigitte Bardot se "vend" à Jean Gabin hypnotisé appuyée à son bureau d'avocat en remontant sa jupe...
(EN CAS DE MALHEUR)

Victoria Abril "jouant" sur son canapé...
(le titre du film m'échappe... désolé !)


La gifle magistrale et si féminine de Simone Signoret à Serge Reggiani lâche...
(CASQUE D'OR)

Les bas noirs de Liza Minelli...
(CABARET)

Le baiser sur la plage entre Deborah Kerr et Burt Lancaster...
(TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES)


Mais encore !

Le texte brûlant de vérité chanté avec tant de sensualité par J. Halliday...
("QUE JE T'AIME")

Les images lascives suggérées de Bashung...
("MADAME RÊVE")

L'intensité amoureuse et feutrée de ce couple (pour moi adultère) chantée par Marie Laforet...
("UNE PETITE VILLE")

La tragique pure chez Jacques Brel...
("ORLY", "CES GENS LA", "NE ME QUITTE PAS"...)

Le regard de "la dame à l'hermine" dite "La Belle Féronnière"...
(Léonard de Vinci)

Les confidences très osées de Mme de Sévigné à Mme de Grignan sa fille...
(LES LETTRES)

La toison obsédante et généreuse de l' "origine du monde"...
(Gustave Courbet)

L'expression charnelle du "baiser"...
(Auguste Rodin)



Et des hommes pourquoi le nier...
 mais une toute autre projection !

Le T-Shirt  de Marlon Brando...

(UN TAXI NOMME DESIR)

La virilité maîtrisée de Sean Connery...
(ZARDOZ)

La magnificence ABSOLUE de la race Noire...
(Carl Lewis)

La force et la modestie de la beauté masculine du David...
(Michelange)

La puissance de la réflexion du Penseur...
(Rodin)